Créon, Librairie fauve : plutôt la vie !
- jmdevesa
- 28 sept.
- 2 min de lecture
Ce vendredi 26 septembre, j'étais à Créon, à la Librairie fauve. Maion Libouban m'avait invité. Cette rencontre a été l'occasion d'une série de hasards objectifs et de minuscules "événements" qui font que la vie est précieuse. Cela en a été étonnant.
D'abord, Evelyne H. qui a fait la route pour me saluer. Des mots tout en pudeur et nos sourires.
Emmanuelle N., ses deux filles et leur amie. Une conversation, des échanges. Des femmes à propos de "Véronique", le personnage de mon roman, c'est Marion qui me le fait remarquer. Une présentation douce et tendre, à propos d'un "motif" romanesque où il est question d'assassinat et de trépas. De lutte des sexes et de lutte des classes. A quoi peut servir la littérature ? A parler de ce que l'on ne dit pas, d'ordinaire. Et ces adolescentes qui étaient là, attentives, m'interrogeant, c'est littéralement la jeunesse du monde. J'ai été très touché qu'elles me demandent un mot et une signature. Une transmission ? Peut-être, mais de quoi ? De cette certitude et de cet espoir : plutôt la vie !, n'est-ce pas Monsieur André Breton ?
Et puis la soirée et le dîner, avec Marion et Léo. Cela faisait des années et nous n'avons pas été "anciens combattants". D'abord, chacun a écouté l'autre. Et ensuite chacun s'est "déboutonné". L'autre Léo, Ferré, avait vraiment raison : les gens, il conviendrait de ne les connaître qu'à certaines heures pâles de la nuit... Marion, Léo et moi, nous nous connaissions - avec Marion depuis 2013, avec Léo depuis une rencontre dans l'ancienne librairie "La Zone du dehors" à Bordeaux. Nous nous connaissions. Et ce vendredi nous nous sommes retrouvés ! En fait, nous ne nous étions jamais perdus. C'est bien. Et c'est bon.
Mes livres, à quoi servent-ils ? Mais à cela !!! Cultiver l'amitié et les couteaux rouillés avec lesquels nous coupons le pain que nous partageons. Merci à vous.




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