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Elsa Triolet, "Roses à crédit" (1959) et moi...

  • Photo du rédacteur: jmdevesa
    jmdevesa
  • 17 nov.
  • 3 min de lecture


Le journal en ligne Liberté-Actus vient de publier un petit "papier" que j'ai consacré au roman Roses à crédit (1959) d'Elsa Triolet.


Cette publication a une "histoire" :

-à l'origine de cette intervention dans Liberté-Actus, deux amis et camarades, Vincent Taconet (d'Espaces Marx-Bordeaux Aquitaine), un fin lecteur, un excellent critique, et François Eychart, la cheville ouvrière de Faites entrer l'infini, lequel ne cesse depuis des années et des années d'oeuvrer au rayonnement d'Aragon et de sa compagne, Elsa Triolet


-la volonté de Liberté-Actus d'offrir à ses lectrices et à ses lecteurs, notamment les plus jeunes, des textes relevant d'une "vulgarisation" intelligente (dans les années 1970, nous disions : participant d'une authentique démocratisation de la culture - une démocratisation que nous opposions à la "massification") : d'où, une série de quatre articles, un chaque mois, présentant sous un angle toujours différent l'univers littéraire d'Elsa. Dans quel objectif ? Celui d'inciter la jeunesse à lire - et pas seulement des niaiseries ! Esteban Evrard, le rédacteur en chef, très attaché à cette visée, a sollicité Eychart afin que celui-ci réunisse autour de lui des intervenants. C'est ainsi que j'ai été "mobilisé" pour rédiger quelques lignes sur un roman malheureusement un peu oublié aujourd'hui, à tort, livre dénonçant les mirages de la consommation et de l'américanisation de la société française.


Désormais, vous savez tout, des conditions et des raisons pour lesquelles je me suis intéressé à Triolet en ce début d'automne.


Mais il y a un point sur lequel je désire m'attarder. Il touche à mon cheminement.


Publier dans Liberté-Actus est une source d'un grand plaisir. Mon narcissisme n'est pas en jeu (pas uniquement : je ne prétends pas être exempt de tout trait narcissique, mais je me soigne, et mon narcissisme est bien bénin, quand on voit et quand on écoute les bavards autour de nous...).

Avec cet article, je poursuis en effet ma route, celle d'un retour "à la maison" :

-2019, première intervention à "Espaces Marx-Aquitaine" ;

-2024 : article dans Europe au sein du cahier Jacques Abeille ;

-février 2025, Le Temps des Cerises publie Une désarmée des morts.


En 2026, je continuerai dans cette voie. Vous verrez.


Quelle est-elle, cette voie ?


Je la "résume" ainsi :

Comment faire, lorsqu'on est un intellectuel, pour prendre sa part dans le combat collectif, celui de la classe ouvrière, des salariés, des exploités, des défavorisés, de toutes celles et de tous ceux sur le travail desquels repose la fortune et le confort d'une poignée ? Comment faire, ICI, pour être véritablement solidaire avec celles et ceux qui, AILLEURS, triment et souffrent, assurant dans le cadre de la mondialisation et de la globalisation, la richesse des sociétés dans lesquelles nous vivons, nous, et pas eux ?

Comment contribuer à la réouverture d'un front de l'art populaire et progressiste de sorte que la gauche et l'extrême gauche françaises ne se contentent plus de rubriques culturelles qui dupliquent celles des journaux bourgeois et petits-bourgeois ? Et qu'elles renouent avec l'esprit qui les animait dans les années 1960-1970 quand elles dialoguaient passionnément avec les avant-gardes artistiques et littéraires ?


Vaste programme, n'est-ce pas ? Avec mes armes, c'est-à-dire avec mes livres et mes articles, je m'y attèle.


Voyez ce que cela donne, avec Triolet et Roses à crédit :


ree

 
 
 

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